Franck Brillet
Ma bio
Un jour, mon père m’a dit : “On ne perd pas son temps à faire bien dès le départ.” Je n’ai compris cette phrase que bien plus tard.
À 15 ans, je suis en apprentissage à Toulouse chez les Compagnons du Devoir, corporation mécaniciens maréchaux ferrants. Je ne finis pas mon “Tour de France” – ce que je regretterais toute ma vie. Une valeur m’avait marqué : la discipline… que je comprends à l’époque comme une composante de la vie en collectivité. Depuis, j’ai expérimenté une autre application possible : la discipline personnelle !
A partir de 19 ans, je côtoie des musiciens, des plasticiens, des photographes ; je joue, fais des concerts et signe chez Roadrunner Records : un des plus gros labels européens de métal à l’époque. La scène et la scénographie me plaisent. Je décide alors de m’investir dans le spectacle en tant qu’éclairagiste.
Une opportunité se présente, apprendre ce métier dans une entreprise artisanale et familiale. Me former sur le terrain me semble une évidence.
La diversité des expériences rencontrées m’a permis de passer de l’élection de Miss Maine-et-Loire aux petits festivals de quartier, aux gros évènements de plus de 15 000 personnes, de faire les lumières de groupes et artistes internationaux tels que L7, Killing Joke, John McLaughlin, Eric Truffaz, Césaria Évora, Femi Kuti, Keziah Jones, Herbie Hancock, Maceo Parker,…
Intervenant au Festival d’Anjou à partir de 2003, je rencontre Nicolas Briançon qui me confie la réadaptation d’Irma la Douce, et la création lumière des pièces “Faisons un rêve” de Sacha Guitry (qui dit si justement : “La lumière, ou, plutôt, l’obscurité joue un grand rôle dans l’amour !”) puis “Le Canard à l’Orange”, “Hard” et “Jacques et son Maître”.
J’apprécie la bibliothèque d’Angers. Je cherche, je lis, note, dessine, visionne, m’entretiens avec et questionne mes mentors. Aujourd’hui, je suis passionné par ce métier tout à la fois artistique, manuel, technique, sensible, exigeant, réjouissant et où l’on s’investit complètement.
D’où je viens
Après un bref passage à l’école et au collège, je quitte l’enseignement classique. Moi, pas fait pour, ou lui, pas fait pour moi…
Je pars à Toulouse à l’âge de 15 ans et rentre chez les Compagnons du Devoir pour suivre une formation d’électro-mécanique.
S’en suit une autre formation en “Maintenance Industrielle” que j’effectue en alternance entre le Lycée Jeanne d’Arc de Vitré (35) et la société Smias Industries : entreprise de maintenance industrielle intervenant pour Bull, Thomson, Scania, Valéo, Citroën,…
En cette fin des années 80, évidemment fan de grosse mécanique, de technique, de gigantisme industriel, d’esprit d’équipe, et de savoir-faire, je me sais aussi attiré par autre chose, d’autres sensibilités, culturelles et musicales. Je m’imprègne et plonge dans les univers new-wave, cold-wave, pop (Tear for Fears, New Order et évidemment Joy Division..) que j’écoute en boucle lors de mes voyages solitaires (en 4L..) entre Tours et Bourges, et Saint-Etienne.
Mes expériences en tant que musicien et éclairagiste
Je me fais des nouveaux amis à Angers. Ils me font découvrir la scène musicale locale, dynamique très orientée alternative et punk rock. Ce n’est pas spécialement ce que j’apprécie – je ne n’aime pas les choses binaires… Mais je vais pouvoir combler ce besoin de créer mon propre univers artistique, plastique et musical.
Quatre années durant (1991-1995), je suis le bassiste du groupe Cut The Navel String. Groupe Industriel Noise Métal, signé par Roadrunner Records et qui vend 3 000 copies albums en France et 3 000 au Japon. Ce groupe dont l’existence fut trop courte a changé ma vie. En me donnant la chance de croiser des hommes tels que Ian Burgess (Big Black, Ministry) et Peter Deimel au Studio Blackbox.
Nous serons d’ailleurs le premier groupe à enregistrer dans leur splendide studio. Jean Louis (Loveless) backliner pour Treponempal, No one is Innocent, etc. Premier visionnaire de cette alchimie “arty noise industriel”, il en est quelque part l’instigateur. Hugues Jouvin, éclairagiste / plasticien de Cut The Navel String avec qui je collabore toujours sur d’autres projets vidéo comme le Levitation Festival. Ils sont aujourd’hui mes amis, de vrais amis.
Nous jouons aux Transmusicales à l’Escale avec le groupe Sale défaite. Cette dynamique de création est jouissive, nous sommes insolents, arrogants, mais c’est bon. Nous nous sentons alors proches de cette scène industrielle / noise européenne tel Deity Guns (Lyon) qui m’ont mis une claque monumentale à chaque fois qu’ils ont joué à Angers. Nous d’ailleurs invités par eux pour venir jouer au Local Exit à Lyon.
Nous faisons une tournée en Italie, quinze concerts, quelques dates en France pour promouvoir l’album “Takis” enregistré et produit par Alex Newport (Fudge Tunnel) au Pays-de-Galles.
Un projet de tournée avec Life of Agony (Roadrunner Records) au Japon. Le groupe s’arrête à la fin de l’été 1994.
Je participe à l’ouverture du Chabada (Smac) en 1994, mes premiers pas en tant qu’éclairagiste… et accompagne et suis le Groupe Zur en Europe avec leur spectacle “L’oeil du Cyclone”.
Puis… “L’adret de la Saint Gaudingue” à St-Gaudens >1996, en Belgique “Europees Straatteater” – Gand >1996, “Dommelof Teater” – Dilsen-Stokkem >1997, aux Pays-Bas “Oerol Festival” – Terschelling >1997, en Italie “D’estate in citta’” – Brescia >1997, Inteatro festival POLVERIGI
Jean Louis Brosseau toujours, m’emmène en 1997 avec lui collaborer sur quelques dates pour Harmful (rock noise) en Allemagne et France.
De mon côté, je participe à différents projets musicaux dont Ek.Kha (electro-dub-noise-indus) qui jouera au découverte du Printemps de Bourges 1999, au groupe, Skeeem (rock, pop) Ep “Ghost” 2003, et Kilo (rock metal) album “Lock the dogs out” 2010.
En 1998, j’intègre la société Music Décor en tant qu’éclairagiste (Festival Angers l’été, Festival de Poupet, La Déferlante..).
En 2003, le Festival d’Anjou me confie le poste de responsable de la distribution électrique.
2008/2012 Fabienne “Maman” m’invite à venir travailler avec elle au Palais d’Auron au Printemps de Bourges.
Durant la même période, je travaille aussi pour la société Melpomen (Nantes), Kreat (Tournée de Vitalic, Mirror Tour).
En 2010/2013, je suis la tournée du groupe Zenzile, Lyzanxia ainsi que celle de One Way Mirror.
Quelques liens de mes amis :
– Cut The Navel String : https://fr-fr.facebook.com/cutthenavelstring
– Studio Blackbox : http://studioblackbox.fr
– Groupe Zur : http://groupe-zur.com/archives/
– Harmful : http://harmfulweb.com/
– Ek.Kha : https://www.discogs.com/fr/artist/2603985-EkKha
– Skeeem : https://www.discogs.com/Ske%C3%ABem-Ghost/
– Kilø: https://www.discogs.com/fr/Kil%C3%B8-Lock-The-Dogs-Out/
– Zenzile : http://www.zenzile.com/
– One Way mirror : http://www.one-waymirror.com/
Remerciements
Ont participé à la création de ce site:
Reynald Dal Barco, Catherine Brillet, Franck Potvin, Cécile Bonato, Hugues Jouvin, Jean Luc Bonchaud, Eric Milleville, Doudou, Yann Ragault, Fond de Professionnalisation Audiens, Le Chabada, Anne Françoise Flock
Crédits Photos:
Franck Potvin: https://www.linkedin.com/in/franck-potvin-a749a8163/
Charlotte Spillemaecker: https://www.charlottespill.fr/
Carolyn Caro: carolyn.cpro@yahoo.com
Castagnet Benoît: ben469@msn.com
Jean Claude Hermaize: (en attente de confirmation)
Francois Fonty: francois.fonty@me.com (en attente de confirmation)
Corentin Charbonnier: (en attente de confirmation)
Throne Of Thanatos
Ghislain Leblanc: Ghislain Leblanc (en attente de confirmation)
Fred Lombard: indiemusic : fred@indiemusic.fr
Nicolas St. Riquier : association Rémanence: blurabbit@gmail.com
Christian Ravel pour New Noise: ravel.christian@gmail.com; http://www.christianravelphotography.com
Thomas Desmier – collectif Rémanence – tdesmier@sfr.fr
Clemens Mitscher : https://liveshots.de/levitation-france/
Erwan Iliou: https://www.linkedin.com/in/erwan-iliou/
Ismael Quintanilla: http://iq3photo.com/
Christophe Bardey: christophe@instants-live.fr